dimanche 22 mars 2015

Projet Amarumayu-Misahualli/bateau d'interprétation culturelle

 

 photo:Amarumayu au début des années 2000. 

INTRODUCTION
Il s'agit de réparer un bateau (l'Amarumayu), au bord et en prolongement de la jetée de Misahualli (qui peut accueillir des miliers de personnes), et utiliser la plateforme centrale du-dit bateau, comme une scéne, pour donner des spectacles (théatre, musique, peinture, recyclage...) et promouvoir le développement du projet sur le long terme. 
Ceci est envisageable dans un premier temps, puisque nous bénéficions de l'appuie des autorités de Puerto Misahualli et que la coque du bateau est intacte pour nous permettre de réver á plus. Nous vous invitons á vous intérresser plus en détails á ce projet et:
Faire naviguer le-dit bateau, avec ses deux moteurs diesels Volvo d'origine, de 135 chevaux,
Développer des mini croisíeres pour les touristes, en bordure des communautés et au confluant des deux  riviéres que sont: le Misahualli; et le Napo, paisibles sur ce trajet, et suffisemment profonds pour un bateau de cette envergure. 
Le faire naviguer, c'est faire preuve de recyclage.
Développer des mini-croisiéres, c'est au nom de la Culture et pour la Culture.
Puerto Misahualli est le premier port touristique de l'Amazonie écuatorienne. Ce village est situé dans la province du Napo, au confluent des riviéres Misahualli et Napo (principal afluant de l'Amazone d'Equateur). Misahualli est une porte sur l'Amazonie, á 500 métres d'altitude; une entrée sur le bassin amazonien qui s'étend ensuite sur des miliers et des milers de kilométres. 
Puerto Misahualli devient un territoire administratif en 1969, quand le gouvernement entreprend la Réforme Agraire: les terres "vierges" de l'Amazonie sont alors colonisées á des fins agricoles. L'Etat écuatorien  encourage la venue de colons (des Andes ou de la Cóte de l'Equateur) et leurs garantit la propriété des terres nouvellement exploitées.
Puerto Misahualli se développe ainsi conjointement á  l'implantation d'une base militaire (qui existe toujours, quoique dédiée aujour'hui á l'hébergement touristique par les militaires !).
Á l'époque, les militaires sont sensés assurer l'autorité du gouvernement central dans la zone, peuplée de nomades ou agriculteurs itinérants. En effet les tributs amazoniennes n'associent  pas "terre" et "propriété".
Aujourd'hui, le village est peuplé de descendants des colons venus á cette époque ou depuis; également de natifs de l'Amazonie bien súr  (Kichwas en majorité, mais aussi Huaoranis, Shuars sédentarisés...); et, enfin, d'étrangers.

Le nom de "Misahualli" vient en partie du Quijos. Malheureusement, cette culture, comme tant d'autres, s'est perdue dans la nuit des temps. Jamais il ne lui a été attribué sa réelle importance. En revanche, on sait  que "Hualli" en Kichwa, signifie la palissade; les troncs et les branches qui restent amoncelés sur les rives, aprés chaque crue de la riviére; le terreau pour un nouveau cycle.

Le projet Amarumayu-Misahualli est un projet qui s'inscrit dans le temps et qui raccompte de nombreuses histoires, (histoire avec le H de MisaHualli). Histoire, aussi, de l'Amazonie, d'oú naitront d'autres histoires. 

photo: inspection de l'état de l'Amarumayu dans l'état oú il se trouve, avec dragues reconverties de la recherche d'or á son désensevelissement, pompes á eau, pelle et bonne humeur entre Misahuallisences de todos origenes.

Amarumayu a différents sens en Kichwa: le grand Anaconda (á l'image des méandres que forme l'Amazone sur des miliers de kilométres); ou aussi, le chemin sinueux dessiné par les étoiles (la Voie Lactée).
L'Amarumayu est un bateau hors du commun, de 25 métres de long, construit en 1994 á Puerto Misahualli, avec l'ídée d'envoyer par le fleuve, jusqu'á Belen du Para (Brésil), des expéditions scientifiques explorant la canopée (l'étage  supérieur de la forét, particuliérement riche de biodiversité) depuis un aérostat qui s'éléverait depuis la plateforme centrale du bateau. Mais les associés (francais désullusionés en fin de compte!), initiateurs du projet ne se sont plus entendus une fois le bateau á l'eau; et ont finalement laissé ce village, oú les obstacles sont tels, qu'un habitant, de la ville, par exemple, ne peut en général pas se les représenter. 
Aujourd'hui, Amarumayu aparait comme un bateau échoué, á la sortie de la plage de Misahualli, soit comme un défi et une opportunité pour le Village qui veut développer son identité culturelle, á travers un projet historique de récupération et réutilisation d'une structure déja existante.



Le projet Amarumayu-Misahualli:

-Part d'une Illusion partagée par certains habitants de Puerto Misahualli, qui pensent que la Liberté se base sur le développement (et l'expression) culturel d'un peuple, ou d'un Village.
-Repond á un Réve populaire. En effet, á Misahualli et aux alentours, dans les communautés, tous diront avoir travaillé sur ce bateau ou en avoir été le Capitaine!
-Est ouvert á la Créativité de Tous.

Le remettre á  flot, á coté de la jetée de Misahualli et l'utiliser comme un centre culturel (flottant et de réference, dans la région) est notre objectif de départ.
Descendre le fleuve (ou plus?) jusqu'oú il est possible en restant ouvert á toute nouvelle illusion est un objectif potentiel.

Les cultures déja existantes et les nouvelles, se renforceront en un échange mutuel d'apprentissages y de savoirs, partageant le meilleur de chaqu'une d'elles, en harmonie avec la  Nature qui nous convoque tous, les étres hunains.
Pour cela méme, le motif de remettre á flot ce bateau et non d'en construire un, nouveau. Réutilisant et profitant, (dans le bon sens du terme), de ce qui existe déjá, ce qui se traduit par l'optimisation des ressources et des efforts...Peut-étre un peu á contrevoie du consumisme régnant au niveau mondial.

Objectif général du projet Amarumayu-Misahualli: Compter sur un bateau d'interprétation culturelle, du nom d'Amarumayu-Misahualli, oú se dévelloppent des activités artístiques, culturelles, éducatives, tourístiques y récréatives, celui-lá méme, flottant aux abords du parvis de Puerto Misahualli, avec une intrastructure de facil accés, en plus des différents événements á Misahualli.  
Les cultures déja existantes et les nouvelles, se renforceront en un échange mutuel d'apprentissages y de savoirs, partageant le meilleur de chaqu'une d'elles, en harmonie avec la Nature qui nous convoque tous, les étres hunains.

Les objectifs spécifiques:
OE-1.-Bateau.- Organiser des évenements culturels sur le bateau d´interpretación culturelle, c'est le pont supérieur entre la population et la culture, promouvant des espaces pour des grupes folkloriques locaux, musée, liberation de papillons, marionettes pour les enfants, pharmacie naturaliste, atelier de recyclage, artisana, parmis d'autres activités. Le bateau est rapidement une scéne, posé sur un échaffaudage qui l'éléve au niveau de la jeté, d'abord pour le peindre, avant de le redescendre á l'eau; puis un centre culturel, conjointement aux croisiéres, en soirée vers les communautés.

OE-2.-.Jeté- Organiser des activités artístiques sur la jeté de Misahualli, vu qu'il présente les caracteristiques appropriées pour la rencontre du tourisme et de la culture, tels que: concerts, cirques, théatres, festivals, exposicions, etc. La jetée joue son róle de scéne comme actuellement durant le Carnaval de Misahualli.

OE-3.-Comunautés.-  Les comunautés environantes (Muyuna, Shiripuno...) développent et amáliorent leurs activités culturelles conjointement aux tours qu'ofre l'Amarumayu navigant sur  les rives des ríviéres, en soirée et á heure fixe, ce qui facilite l'organisation des événements (danses, son et lumiére, représentations...) dans les communautés, sur une plage, sur les rives, sur un balsas flottant ou autour d'un feu. Les communautés nous proposent leurs scénes et leurs spectacles.

OE-4.- L'interaction- Entre O1, O2 et 03
  
 Comme les communautés vivent principalement du tourisme, celui-ci  étant un facteur variable, comme les"hautes" et "basses" saisons, plus divers facteurs externes (temps de séjour de chaque touriste, compétence dans la zone d'autres destinations semblables, par manque d'infrastructures dans le sens de calité et originalité...). L'agriculture (matiéres premiéres: maïs,café...), exploitations  (madérable et pétroliére de "masse")

La culture doit étre plus représentée doit ce village qui est promotioné comme étant le premier port touristique de l'Amazonie Ecuatorienne. 
Le tourisme nécessite une stratégie et une projection et c'est lá qu'intervient la culture.




Misahualli y la zona alrededor depende hoy tanto de la explotación brutal de la madera, como de la fluctuación del precio de los productos primarios (maíz, cacao, café…).


Si vous nous étes solidaires, nous reléverons Amarumayu.


Ci-dessous: Video-clip (produit et réalisé par la  Defensoria Del Pueblo Ecuatoriano) présantant de nombreuses prises de l'Amarumayu tel qu'il était fin 2014, abandonné.  La rivére s'est déplacés, laissant de plus en plus souvent le bateau á moitíé ensablé, toujours, aujourd'hui.

 
Pour nous aider ou nous contacter: franceamazonia@gmail.com